Le dimanche 5 mai 2024, les guetteurs du détachement militaire de Soudougui, situé à Koulpélogo dans le Centre-est du Burkina Faso, ont repéré la présence de terroristes dans un petit bosquet à moins de 10 km du camp.
Après confirmation par plusieurs vecteurs aériens qu'il s'agissait d'une importante base terroriste, un premier missile a été envoyé pour évaluer la situation. Les survivants ont rapidement émergé des bois et ont tenté de fuir dans toutes les directions.
Les soldats du détachement ont alors décidé d'investir les lieux, éliminant les fuyards et récupérant le matériel utilisable restant. Leur retour a été salué par les populations locales pour leur courage.
Le même jour, les 5e et 9e bataillons d'intervention rapide (BIR) ont poursuivi leurs opérations de ratissage dans la zone de Mansila, région du Sahel. Ils ont lancé un assaut rapide contre une base terroriste, tuant plusieurs criminels et capturant d'autres, tout en saisissant du matériel.
D'autres opérations ont été menées le 4 mai 2024 par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Des vecteurs aériens sont intervenus pour secourir une position des VDP attaquée à Datou, dans le Centre-est, par des terroristes.
Arrivés sur place, les criminels tentaient de se replier à moto vers la forêt de Nouaho, transportant des animaux volés. Les opérateurs aériens ont attendu leur déplacement avant de lancer des bombardements jusqu'à la destruction de la base.
Dans la même journée, des recherches ont permis de localiser une colonne de terroristes dans la zone de Wabsouya, au Centre-nord, se dirigeant vers Ouintokuilga pour une réunion. Un missile a frappé leur salle de réunion, les forçant à fuir alors que le bâtiment était ravagé par les flammes.
Selon les informations de l'Agence d'Information du Burkina (AIB), les opérations se poursuivent, témoignant de l'engagement continu des forces de sécurité contre les groupes terroristes dans le pays.