Afin d'assurer une qualité de service optimale et de répondre aux besoins croissants des populations, les opérateurs de téléphonie sont tenus de déployer leurs réseaux sur de nouveaux sites conformément à leurs obligations contractuelles. Cependant, ce processus est souvent entravé par l'opposition des riverains, ce qui compromet le bon fonctionnement des réseaux de communications électroniques et, par conséquent, la qualité du service offert.
Le Secrétaire Exécutif de l'ARCEP, Wendlasida Patrice Compaoré, souligne que son organisation est régulièrement confrontée à l'opposition des riverains lorsqu'il s'agit d'implanter des antennes radioélectriques. Cette situation paradoxale suscite des interrogations sur les attentes en matière de qualité des réseaux et sur l'acceptation des équipements nécessaires à cette qualité opérationnelle. Ces obstacles ont un impact négatif sur l'expérience des utilisateurs des réseaux.
L'atelier de Koudougou, troisième du genre après ceux de Bobo-Dioulasso et Ouahigouya, vise à trouver un compromis entre les riverains et les opérateurs de téléphonie. L'objectif n'est pas d'imposer une approche coercitive, mais plutôt de favoriser le dialogue et la compréhension mutuelle. Les responsables des collectivités locales sont mobilisés pour sensibiliser les populations et faciliter la communication entre les parties prenantes.
Les participants à l'atelier, venus de plusieurs communes, auront l'occasion de mieux comprendre le cadre juridique et institutionnel des communications électroniques, ainsi que les enjeux liés aux servitudes et au rayonnement non ionisant. Bien que cet atelier ne puisse pas résoudre tous les problèmes, il constitue une étape importante pour trouver des solutions concertées.
À l'issue de cet événement, les responsables des collectivités seront mieux informés sur les défis du secteur des communications électroniques et pourront contribuer à trouver des solutions aux problèmes de déploiement des réseaux de téléphonie.