Esther Loeffen, ambassadrice des Pays-Bas au Burkina Faso, a exprimé au début des discussions que pour eux, établir une relation avec le Burkina Faso signifie impliquer toutes les couches de la société, y compris les journalistes. C'est pourquoi elle a invité les journalistes à sa résidence pour un café de presse. Elle a expliqué que la stratégie de coopération des Pays-Bas avec le Burkina Faso repose sur une approche intégrée et holistique, dépassant le simple rôle d'acteur du développement.
Selon Esther Loeffen, les Pays-Bas aspirent à des relations bilatérales holistiques et intégrées, prenant en compte tous les aspects à tous les niveaux entre les deux pays. Elle a souligné que cette approche vise à répondre aux défis actuels, notamment la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso depuis 2015.
Pour Esther Loeffen, la coopération avec le Burkina Faso se concentre sur la combinaison de la stabilité et du développement, en réponse au contexte sécuritaire du pays. Les Pays-Bas cherchent à contribuer au développement des économies locales, en favorisant le développement endogène, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l'eau, de l'énergie, de l'environnement, de l'emploi des jeunes ruraux et de la santé communautaire.
Elle a mentionné quelques réalisations concrètes, telles que la construction d'une centrale solaire à Tenkodogo, des forages pour l'eau potable et des centres de santé à Bobo-Dioulasso. L'ambassade a également en projet la construction d'un Centre hospitalier universitaire à Fada. Sur le plan de la stabilité, les Pays-Bas interviennent sur les causes profondes de la crise, en soutenant l'accès à l'eau pour tous et la sécurité alimentaire.
Esther Loeffen a souligné que l'ambassade des Pays-Bas entretient de bonnes relations avec les autorités de la Transition et est disposée à coopérer avec le gouvernement ainsi qu'avec toutes les couches de la société burkinabè.